Le divin Mozart dans toute sa beauté pour l'intégrale de ses quatuors pour flûte et cordes… Que n’eut-il composé s’il avait aimé la flûte !?
Alors c’est au cours de son dernier voyage pour Paris en 1778, que Mozart jeune compositeur de 21 ans fait une halte à Mannheim - capitale du Palatinat allemand où le prince souverain entretient le plus bel orchestre d’Europe – et rencontre Willem van Britten Dejong, dit « Dejean l’indien », armateur hollandais ayant fait fortune aux Indes, flûtiste éclairé qui lui commande des quatuors pour son instrument.
Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître tant le génie mozartien sait tirer partie des qualités de l’instrument éolien ; la virtuosité répond à la tendresse, la galanterie à la nostalgie. Dans le 1er quatuor, entre deux mouvements légers et enlevés, l’adagio central reste une des plus belles pages du classicisme, où Mozart amoureux transi écrit à demi mots une romance en forme de sérénade pour la belle Aloysia.
Les trois autres quatuors seront de la même veine, avec pour le dernier de 1786, destiné aux garden-partys du rosiériste viennois Nikolaus von Jacquin, père des amis de Mozart, quelques bouffonneries musicales : le thème varié initial est un lied « An die Natur » de son contemporain Hoffmeister, le menuet suivant une chanson populaire française « Il a des bottes, des bottes, Bastienne » qui ne s’invente pas, et le final un « Rondieaoux » gracieux tiré d’un air d’opéra à la mode de Paisiello.
Mozart dans toute sa beauté… Que n’eut-il composé s’il avait aimé la flûte !?
Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître tant le génie mozartien sait tirer partie des qualités de l’instrument éolien ; la virtuosité répond à la tendresse, la galanterie à la nostalgie. Dans le 1er quatuor, entre deux mouvements légers et enlevés, l’adagio central reste une des plus belles pages du classicisme, où Mozart amoureux transi écrit à demi mots une romance en forme de sérénade pour la belle Aloysia.
Les trois autres quatuors seront de la même veine, avec pour le dernier de 1786, destiné aux garden-partys du rosiériste viennois Nikolaus von Jacquin, père des amis de Mozart, quelques bouffonneries musicales : le thème varié initial est un lied « An die Natur » de son contemporain Hoffmeister, le menuet suivant une chanson populaire française « Il a des bottes, des bottes, Bastienne » qui ne s’invente pas, et le final un « Rondieaoux » gracieux tiré d’un air d’opéra à la mode de Paisiello.
Mozart dans toute sa beauté… Que n’eut-il composé s’il avait aimé la flûte !?